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L’avenir des espaces verts, entre responsabilités et opportunités

Dans un monde de plus en plus dominé par les paysages urbains, le vert apporte plus que jamais un répit nécessaire. L’essence de la végétation n’est pas seulement de procurer un plaisir esthétique, elle joue aussi un rôle crucial dans notre société. Cette responsabilité incombe au secteur professionnel des espaces verts. Mais qui dit responsabilités, dit aussi opportunités.

Que nous réserve l’avenir ?

Bien qu’il soit toujours difficile de prédire l’avenir, nous sommes à un tournant où nous pouvons affirmer avec certitude que les activités de jardinage ont aujourd’hui, plus que jamais, la possibilité de se repositionner en tant qu’activités principales. Elles donnent aux entrepreneurs de jardins l’occasion d’occuper le devant de la scène dans le cadre de collaborations multidisciplinaires. La technologie façonnera indéniablement l’orientation de notre secteur à cet égard, et les données seront la clé du succès. De plus, la communication prendra de plus en plus d’importance dans l’ensemble du domaine.

Valoriser la profession d’entrepreneur de jardins

Dans le contexte du changement climatique, la pertinence et l’importance des entrepreneurs de jardins augmentent de manière exponentielle. Les espaces verts urbains et ruraux – des jardins aux parcs – sont essentiels pour contrer les effets du changement climatique. Pensez à la gestion des fortes précipitations, à la réduction des îlots de chaleur et à la promotion de la biodiversité. C’est là une occasion en or pour les entrepreneurs de jardins, non seulement en tant qu’exécutants, mais aussi en tant que pionniers et visionnaires. En adoptant une démarche proactive et centrée sur les solutions, les entrepreneurs de jardins peuvent revendiquer un rôle crucial dans ce défi climatique et se positionner comme des maillons indispensables à la construction d’un avenir plus durable.

La technologie, un must pour l’aménagement paysager

La mise en œuvre de nouvelles technologies est devenue indispensable pour les paysagistes professionnels. Ces technologies n’apportent pas seulement des solutions aux défis contemporains tels que le changement climatique et la densification urbaine, mais permettent également davantage d’efficacité. En implémentant des technologies telles que les systèmes d’irrigation avancés, les drones pour l’analyse des sites et les logiciels de gestion numérique, les paysagistes peuvent fournir un travail de précision, réduire les coûts et s’ouvrir à de nouvelles opportunités de marché. Les clients s’intéressent de plus en plus aux solutions durables et aux avancées technologiques, ce qui confère un avantage concurrentiel aux spécialistes des espaces verts à la pointe de la technologie. 

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Les clients s’intéressent de plus en plus aux solutions durables et aux avancées technologiques, ce qui confère un avantage concurrentiel aux spécialistes des espaces verts à la pointe de la technologie.

Entamer la coopération en position de force

La collaboration avec d’autres partenaires tels que les promoteurs immobiliers, le secteur de la construction ou les décideurs en matière d’aménagement du territoire est tout simplement cruciale dans le contexte que nous connaissons aujourd’hui. Pour les paysagistes, il s’agit d’une occasion unique de renforcer leur position et de s’assurer une voix décisive dans ces collaborations interdisciplinaires. Il n’est plus acceptable que les budgets consacrés aux espaces verts passent après le financement de tous les autres postes du projet et doivent se contenter de l’argent restant, ou que les décisions relatives aux projets d’espaces verts ne soient prises qu’au stade final d’un projet. Les entrepreneurs de jardins ont désormais la possibilité de souligner que leur expertise et leur contribution sont essentielles dès le départ. En œuvrant activement pour une implication précoce dans les décisions du projet, les entrepreneurs de jardins peuvent s’assurer que leur rôle n’est plus considéré comme une réflexion après coup, mais comme une partie intégrante et précieuse de tout projet urbain ou paysager. Le moment est venu pour les entrepreneurs de jardins de revendiquer une position cruciale.
 

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Les entrepreneurs de jardins ont désormais la possibilité de souligner que leur expertise et leur contribution sont essentielles dès le départ.

La communication, partie intégrante du savoir-faire

Aujourd’hui, il y a suffisamment d’arguments pour faire valoir l’intérêt de l’aménagement paysager aux yeux de tout le monde, des particuliers aux entreprises en passant par les gouvernements, et lui donner une image d’investissement rentable plutôt que de coût supplémentaire. Les entrepreneurs de jardins sont confrontés à un double défi : ils doivent non seulement répondre aux attentes en termes de qualité, mais aussi parvenir à communiquer ces résultats de manière claire et convaincante à leurs clients. Cela nécessite une combinaison de professionnalisme et de solides compétences en communication. Une approche ouverte et perspicace, pour faire prendre conscience aux clients de la valeur du travail effectué. De cette manière, les paysagistes assurent leur légitimité et leur pertinence sur le marché futur. 

La connaissance s’appuie sur des données démontrables

Pour les paysagistes, il est essentiel de miser sur la construction d’une base de données solide. Dans un monde où la prise de décision fondée sur les données devient de plus en plus la norme, l’absence de données objectives peut être fatale. En effet, la société s’éloigne des décisions basées uniquement sur des sentiments. Cela souligne la nécessité pour l’industrie d’investir dans des méthodes d’acquisition, de traitement et de visualisation des données. Bien que cette dimension axée sur les données en soit actuellement à ses balbutiements dans le secteur de l’aménagement paysager et de l’entretien des jardins, à court terme, elle pourrait réellement faire la différence. L’absence de cette base de données pourrait être problématique ou rédhibitoire, alors que sa disponibilité constitue un solide vecteur de progrès pour le secteur.


Texte: Yves Heirman
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