Arbres urbains plantés à grande vitesse
La plantation d’arbres urbains franchit un cap de rapidité, avec le chantier de la place de la cathédrale de Troyes (Aube) en cours de livraison par l’entreprise France Environnement, sous la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre de la ville.
Troyes offre sa première référence au procédé Treeparker, dédié à la plantation d’arbres de haute tige dans des voiries urbaines soumises à un trafic intense. Les modules en plastique recyclé proposés par l’inventeur du procédé épousent les formes des mottes de dimensions diverses. Les arbres plantés en mars, sur la place de la cathédrale de Troyes, atteignent quatre à cinq mètres de hauteur, correspondant à des diamètres 20-25. « Le procédé convient également aux diamètres 10-12 ou 16-18, plus courants pour les plantations en milieu urbain », précise David Bordereaux, directeur général de France Environnement.
Malgré une fosse plus profonde, soit 1,90m au lieu d’1,60m, Treeparker libère le donneur d’ordre des inconvénients associés à la mise en place d’un mélange d’un mélange terre pierre. Traditionnellement retenue pour planter des arbres le long de voiries urbaines soumises à des trafics intenses, cette dernière solution occasionne un temps de préparation et d’exécution plus importants. Ces avantages techniques entraînent, selon France Environnement, un bilan économique favorable à Treeparker. « L’enracinement plus rapide de l’arbre facilite sa reprise et son développement », ajoute David Bordereaux.
Filiale à 100 % du groupe néerlandais de travaux paysagers Krinkels, France Environnement compte sur la référence troyenne pour susciter des émules dans la moitié nord de la France. Présente aussi bien dans les espaces verts que dans les sols sportifs, l’entreprise de 130 salariés pour 12 millions d’euros de chiffre d’affaires se déploie à partir de quatre agences réparties entre les agglomérations de Lille, Amiens, Reims ainsi qu’en Ile-de-France. « Nous espérons une prise en compte du retour de l’expérience de Troyes dans les cahiers des clauses techniques particulières des consultations publiques relatives aux plantations d’arbres », confirme David Bordereaux.
Source: LeMoniteur.fr